✨ La Parabole du Pont Invisible de 💞 Deux Âmes se Reconnaissent ✨
 
Il était une fois deux êtres qui marchaient chacun sur leur rive.
Ni l’un ni l’autre ne savait vraiment où il allait,
mais tous deux suivaient une lumière intérieure qu’ils ne comprenaient pas encore.
 
Entre leurs deux mondes, il n’y avait aucun pont visible.
 
Pourtant, certains soirs, sans raison,
ils sentaient sous leurs pieds une vibration étrange,
comme si le sol murmurait :
« continue… l’autre n’est pas si loin. »
 
Un jour, sans le chercher,
ils s’approchèrent assez pour sentir
que leurs deux lumières résonnaient avec la même fréquence.
 
Alors, sans le décider,
chacun posa une planche,
juste une,
timide, fragile, presque rien.
 
Et quelque chose apparut.
 
Non pas un pont complet,
mais le début d’un passage —
fait d’aveux maladroits,
de silences qui disent plus que les mots,
et de vérités qu’on ne savait même pas qu’on portait.
 
Ce n’était pas un pont qu’on construit d’un seul geste.
C’était un pont qui se tisse chaque fois qu’ils osent être vrais,
et qui disparaît un peu quand la peur revient.
 
Un pont vivant.
 
Un pont qui demande de respirer,
de reculer parfois,
de revenir souvent.
 
Un pont qui n’appartient pas à leurs mains,
mais à leurs âmes.
 
Et quand l’un se demande :
« Mais est-ce que tu viens ? »
l’autre répond sans parler,
dans la vibration même de la lumière :
 
« Je suis là.
Pas toujours au même rythme que toi,
mais je suis là. »
 
Car certains ponts ne se voient qu’avec le cœur.
Et certains liens ne se traversent qu’avec l’âme.
 
Chris 
Le 22.11.2025

 

🌌 La parabole du jour : “Le verre d’eau et la flamme”

Un soir, dans un village ancien,
une flamme et un verre d’eau furent déposés côte à côte
sur la pierre d’un vieux puits.

Personne ne savait qui les avait placés là.
Ni pourquoi.
Ils étaient juste… là.
L’un à côté de l’autre.
Étrangement paisibles.

La flamme dansait sans brûler.
L’eau brillait sans s’évaporer.

Elles se regardaient.
Elles se reconnaissaient.
Mais aucune ne savait comment “faire”.

La flamme se disait :
« Si je m’approche trop, je la ferai bouillir. »

Et l’eau pensait :
« Si je me renverse sur lui, je l’éteindrai. »

Alors elles restaient…
juste assez proches pour se réchauffer,
juste assez loin pour ne pas se blesser.

Mais quelque chose d’invisible se passait :
la lumière de la flamme entrait dans l’eau,
et l’eau reflétait cette lumière
comme un petit soleil liquide.

Et l’une comme l’autre comprirent enfin :

On n’est pas faits pour se toucher.
On est faits pour se révéler.

Depuis ce jour,
chaque soir,
la flamme et l’eau se retrouvaient
sur la même pierre du vieux puits.

Elles ne se touchaient pas.
Elles ne se confondaient pas.

Mais ensemble, elles créaient
un éclat que personne n’avait jamais vu.

Un éclat que ni l’eau, ni le feu,
n’auraient pu porter seuls.

 

Chris

Le 22 novembre 2025


🌸 Boussole intérieure – “Laisser fleurir à son rythme”

Je n’ai pas besoin de tirer sur la fleur pour qu’elle pousse.
Ce qui doit venir à moi, viendra, au moment juste.

Je n’ai plus besoin de forcer les liens, ni de chercher à être rassurée.
J’apprends à accueillir la vie, les gens, les sentiments, avec la même confiance qu’un jardinier a pour sa terre.

Quand je laisse l’autre être lui-même, je me laisse aussi respirer.
Quand j’accepte le rythme de l’autre, je respecte le mien.

La relation n’a pas besoin de certitudes pour être vraie.
Elle a besoin de présence, d’écoute, et d’un peu de foi dans ce qui se tisse au-delà des mots.

Alors je me rappelle : la fleur s’ouvre quand elle est prête.
Et l’amour aussi. 🌿

 Méditation du Phénix

(ou la Méditation des Oies Cendrées)

Ferme un instant les yeux.
Respire.
Et imagine le vol des oies cendrées traversant le ciel.
Elles ne forcent rien.
Elles suivent le rythme du vent, de la saison, du cœur du monde.

Chaque battement d’aile est un mouvement juste.
Ni trop tôt, ni trop tard.
Elles partent quand le froid s’installe,
et reviennent quand la terre se réchauffe.
Elles connaissent le moment.
Elles se fient à l’appel intérieur, à cette boussole invisible qui les relie au Tout.

Et toi, peux-tu sentir cet appel en toi ?
Ce moment où ton âme sait quand avancer,
et quand simplement se déposer ?
Ce moment où tu sens que brûler n’est pas perdre,
mais renaître autrement.

Les oies cendrées ne s’accrochent pas au ciel qu’elles quittent.
Elles ne doutent pas du chemin du retour.
Elles migrent avec confiance,
portées par une fidélité silencieuse à leur propre nature.

Comme elles, tu peux apprendre à écouter ton mouvement.
À honorer tes départs, tes silences, tes feux intérieurs.
À faire confiance au cycle de tes saisons,
à la sagesse de tes cendres.

Car tout ce qui brûle en toi prépare un envol.
Et tout ce qui s’éloigne t’enseigne à revenir.

C’est le rythme du Phénix,
le souffle des oies cendrées,
le murmure de la vie qui se régénère.
Encore, et encore.

🌿 Reviens à toi.
Respire.
Écoute.
La migration a déjà commencé —
elle t’invite à retrouver ton propre nord intérieur.

 

Rituel du Lotus — Clôturer un cycle, retrouver sa clarté
Il arrive des moments où l’on sent qu’un cycle se termine.
Pas forcément dans le bruit ni dans le fracas, mais dans cette sensation d’avoir fait le tour d’une expérience — d’avoir appris ce qu’il y avait à apprendre.
Et parfois, pour vraiment se libérer, il faut clôturer consciemment.
Non pas en fuyant, ni en regrettant, mais en replaçant chaque chose à sa juste place.
Alors, je t’invite à prendre un instant pour toi.
Ferme les yeux. Respire profondément.
Et dis-toi, à voix haute ou intérieurement :
“Je rends cette expérience à ce qu’elle m’a appris.
Je récupère mon énergie, ma valeur et ma clarté.
Je libère toute attente, toute frustration, tout brouillard.
Ce que j’ai investi me revient sous une autre forme :
en discernement, en alignement, en paix et en sagesse.”
L’énergie du Lotus nous rappelle que la beauté émerge souvent de la boue — que tout ce que nous traversons nous façonne, nous purifie et nous élève.
Ce n’est pas “perdu”, ce n’est pas “vide” : c’est transformé.
Clôturer un cycle, c’est comme faire le ménage dans sa maison intérieure.
On ne renie rien. On garde l’essentiel, on remercie le reste, et on avance plus léger, plus vrai.
Inspiration de Chris – Le Lotus
Ce mois-ci, que tu sois en plein changement, en transition ou simplement prête à t’alléger, prends un moment pour ce rituel du Lotus.
Il t’aidera à laisser aller ce qui n’a plus lieu d’être et à t’ancrer dans ce que tu veux vraiment incarner.
Si tu ressens le besoin d’aller plus loin dans cette libération ou d’y voir plus clair sur ton propre cycle intérieur, tu peux réserver une guidance personnalisée sur ma page — un espace pour remettre de la lumière et du sens sur ton chemin.